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Projet PPI. Phéniciens et Puniques à Ibiza. VIIe – IIe siècles av. J.-C. Patrimoine archéologique et modélisation spatiale.
Porteurs du projet :
Corinne Bonnet, Professeur d’Histoire grecque, et Élodie Guillon, Post-doctorante, Université de Toulouse -Jean Jaurès.
corinne.bonnet@sfr.fr
eguillon31@gmail.com
Programme financé par l’Idex de Toulouse, dans le cadre de l’appel à projet « ATS patrimoine 2014 »
Corinne Bonnet, Professeur d’Histoire grecque, et Élodie Guillon, Post-doctorante, Université de Toulouse -Jean Jaurès.
corinne.bonnet@sfr.fr
eguillon31@gmail.com
Programme financé par l’Idex de Toulouse, dans le cadre de l’appel à projet « ATS patrimoine 2014 »
Présentation générale
Le projet PPI vise à développer une nouvelle approche du riche patrimoine archéologique d’Ibiza, dont une partie a même été classé comme patrimoine mondial par l’UNESCO en 1999. Alors que les traces du passé phénico-punique de l’île – touchée dès le VIIe siècle av. J.-C. par l’expansion phénicienne en Méditerranée – ont été fondamentalement valorisées dans une optique muséale, ce projet les considère comme des marqueurs des dynamiques spatiales qui, à la faveur de la présence phénicienne, ont modifié les paysages et les activités insulaires. Dans une telle perspective, les données issues des explorations archéologiques sont sollicitées pour comprendre la répartition, l’organisation et la périodisation des établissements, ainsi que les relations qui se créent entre eux. En ultime analyse, c’est la gestion de l’espace que l’on souhaite ainsi comprendre : entre villes et campagnes, entre centre et périphérie, entre zones portuaires et arrière-pays, etc.
Le contexte ibizois, dans la mesure où l’articulation entre passé et présent y est progressivement repensée depuis l’explosion du tourisme de masse, paraît particulièrement pertinent pour proposer une démarche à visée historique ambitionnant de modéliser, à partir des traces archéologiques, des réseaux d’interactions spatiales. L’objectif sera d’identifier et de comprendre les dynamiques territoriales opérant à l’échelle insulaire, d’une part, à l’échelle de la Méditerranée, d’autre part. Il s’agira ainsi d’analyser la manière dont on y conçoit et structure l’espace, dont on y organise l’exploitation des ressources ou encore dont on organise la domination et la gestion d’un territoire.
À la croisée de l’histoire, de la géographie et de l’archéologie, le projet promeut une approche pluridisciplinaire du patrimoine ibizois, attentive aux acquis récents de la modélisation spatiale et aux défis d’une valorisation qui, loin d’être confinée aux salles des musées, puisse s’inscrire dans les paysages d’hier et d’aujourd’hui.
Le contexte ibizois, dans la mesure où l’articulation entre passé et présent y est progressivement repensée depuis l’explosion du tourisme de masse, paraît particulièrement pertinent pour proposer une démarche à visée historique ambitionnant de modéliser, à partir des traces archéologiques, des réseaux d’interactions spatiales. L’objectif sera d’identifier et de comprendre les dynamiques territoriales opérant à l’échelle insulaire, d’une part, à l’échelle de la Méditerranée, d’autre part. Il s’agira ainsi d’analyser la manière dont on y conçoit et structure l’espace, dont on y organise l’exploitation des ressources ou encore dont on organise la domination et la gestion d’un territoire.
À la croisée de l’histoire, de la géographie et de l’archéologie, le projet promeut une approche pluridisciplinaire du patrimoine ibizois, attentive aux acquis récents de la modélisation spatiale et aux défis d’une valorisation qui, loin d’être confinée aux salles des musées, puisse s’inscrire dans les paysages d’hier et d’aujourd’hui.